(Ottawa, Ontario – le 27 novembre 2020) – Femmes et sport au Canada et le CCES ont adressé une lettre à Brett Gosper, le directeur général de World Rugby, souhaitent exprimer leur ferme opposition à la décision de World Rugby d’interdire les athlètes féminines transgenres de participer à des compétitions de rugby féminin. Nous joignons ainsi notre voix à celle de 84 universitaires, d’Athlete Ally, d’Egale Canada (liens en anglais) et d’autres qui exhortant World Rugby à faire marche arrière.
Vous pouvez lire le texte intégral de la lettre, qui a été envoyée le 27 novembre 2020.
Cette interdiction discriminatoire constitue une violation des droits des femmes transgenres et de diverses identités de genre, les forçant à abandonner la pratique du sport et les empêchant de profiter de ses avantages. Elle perpétue également la contrôle du genre dans le sport féminin, une pratique préjudiciable et marginalisante.
Nous saluons la position de Rugby Canada (en anglais) selon laquelle « la participation au rugby au pays continuera d’être orientée par [sa] Politique d’inclusion des personnes trans et la Charte canadienne des droits et libertés », en vertu de laquelle l’identité et l’expression de genre sont protégées. C’est un solide précédent : un grand organe directeur du rugby qui réitère son engagement à ce que tous les participants, y compris les femmes transgenres, aient accès à des programmes accommodants et sécuritaires qui les laissent pleinement prendre part au sport.
En savoir d'avantage sur la création d'environnements sportifs inclusifs pour les participants trans, lisez le Guide du CCES sur la création d’environnements sportifs inclusifs pour les participants transgenres.