(Ottawa, Ontario – le 28 février 2019) – L’Union Cycliste Internationale (UCI) a annoncé le mois dernier qu’elle interdira l’usage de tramadol dans les épreuves sanctionnées par l’UCI à compter du 1er mars 2019. Le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) recommande aux cyclistes canadiens qui participent à des épreuves de l’UCI et font usage de tramadol de communiquer bien à l’avance avec l’UCI.
Les règlements pour les événements qui ne sont pas sanctionnés par l’UCI ne changent pas. Le Programme canadien antidopage (PCA) continue de suivre la Liste des interdictions de l’Agence mondiale antidopage (AMA), qui autorise l’usage de tramadol.
L’UCI explique que sa décision est motivée par des raisons de santé et sécurité : « L’interdiction vise à préserver la santé et la sécurité du coureur à la lumière des effets secondaires du tramadol, dans toutes les disciplines et pour toutes les catégories. »
Le communiqué de l’UCI énumère certains effets secondaires, ainsi que les méthodes de contrôle et les sanctions quant à l’usage de tramadol. Lire le communiqué de l’UCI.
Le tramadol se trouve dans plusieurs médicaments en vente libre au Canada. Il est principalement utilisé pour le traitement de la douleur. Plusieurs fabricants de médicaments génériques l’intègrent au nom du produit; il peut aussi être identifié dans la liste des ingrédients, comme c’est le cas pour Tridural, Tramacet et Ralivia.
Le CCES encourage les athlètes canadiens à contacter l’UCI pour obtenir de plus amples renseignements. Voir les coordonnées de l’UCI.
À propos du CCES
Le CCES est l’organisme national indépendant et à but non lucratif responsable de l’administration du Programme canadien antidopage. Nous reconnaissons que le sport sain peut faire une grande différence pour les individus, les collectivités et notre pays. Le CCES reconnaît la contribution financière du gouvernement du Canada. Nous avons pris l’engagement de travailler de façon collaborative pour engendrer un système sportif basé sur des valeurs et animé par des principes; de protéger l’intégrité du sport des forces négatives du dopage et d’autres menaces non éthiques; de défendre le sport juste, sécuritaire et ouvert à tous.
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