Ottawa – le 22 avril 2024 – Pour maintenir la confiance des athlètes et des fédérations envers l’intégrité du sport, ils doivent sentir que tout le monde concourt à chances égales. Malheureusement, l’annonce de contrôles positifs en Chine jette le doute sur l’application uniforme des règles antidopage, et suscite sans aucun doute la consternation chez les athlètes du monde entier.
Le CCES a pris connaissance des récents reportages sur les allégations de dopage au sein de l’équipe de natation chinoise avant les Jeux olympiques de Tokyo en 2021, de même que les réactions de l’Agence mondiale antidopage sur cette affaire.
Vu que le CCES n’était pas directement impliqué dans ce dossier, nous n’avons pas d’information additionnelle à fournir sur la situation en tant que telle; nous ne pouvons donc que commenter l’information rendue publique. Toutefois, le manque apparent de transparence dans la gestion de ces cas de dopage est préoccupant. Il va sans dire que la crédibilité du système antidopage mondial et sa capacité à préserver la confiance des athlètes et du public reposent sur sa transparence.
Le Code mondial antidopage et ses standards énoncent explicitement les règles et processus à suivre, allant de la suspension provisoire obligatoire à la détermination de violations en cas de possible contamination. À de très rares exceptions près, le signalement et la divulgation publique sont obligatoires. Dans le cas présent, la divulgation publique des circonstances dès la première heure aurait favorisé la transparence du processus d’enquête et permis aux athlètes et au public de demander des comptes.