Avec cette série de blogues sur le harcèlement dans le sport en quatre parties, nous avons l’intention d’examiner le passé, d’évaluer le chemin parcouru et de tracer une voie à suivre qui aborde le harcèlement, tant sur l’aire de jeu qu’à l’extérieur. Les événement importants qui sont survenus dernièrement dans la société canadienne – allant du comportement déplacé de membres du Parlement aux affirmations scandaleuses à l’égard de Jian Ghomeshi de la CBC, en passant par Marcel Aubut et le Comité olympique canadien (COC) – nous ont montré que le harcèlement n’est pas un problème qui se limite à l’aire de jeu : il est également présent dans nos bureaux et nos salles de conférence.
Au cours des deux dernières décennies, le milieu sportif canadien a dû se débattre avec le problème du harcèlement dans le sport et nous nous rendons compte, tandis que nous prenons du recul aujourd’hui et que nous évaluons notre parcours, que nous avons encore beaucoup de chemin à faire. Qu’avons-nous fait dans le milieu sportif dans le passé? Que faisons-nous maintenant? Que devrions-nous faire à l’avenir?
Le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES), l’Association canadienne pour l’avancement des femmes, du sport et de l’activité physique (ACAFS), l’Association canadienne des entraîneurs (ACE) et le Sport Law & Strategy Group (SLSG) se sont associés afin de trouver des réponses à ces trois questions dans le cadre d’une série de blogues en quatre parties qui seront publiées par les quatre partenaires au cours des prochains mois. Nous vous invitons à nous faire part de vos commentaires (par courriel à [email protected]). Nous publierons les commentaires clés, les points à débattre pour les discussions à venir ainsi que les points susceptibles de faire l’objet de mesures de suivi dans le quatrième et dernier billet de blogue, qui prendra la forme d’un « appel à l’action ».
Premier blogue : Prendre du recul
Deuxième blogue : État de la situation actuelle
Troisième blogue : Que nous réservera l’avenir
Le premier blogue de cette série a fait un survol des efforts déployés au Canada dans le milieu du sport pour contrer le harcèlement. Nous avons souligné la création d’un site Web et la formation d’un regroupement national dénonçant le harcèlement dans le sport (et leurs disparitions respectives), le rapport Kinsman que n’a pas reçu toute l’attention qu’il aurait mérité, le début du mouvement national Sport pur fondé sur les valeurs morales, et l’introduction de la première politique canadienne en matière de sport. Notre deuxième blogue a porté sur l’affaiblissement du rythme coordonné, sur l’efficacité des approches (hélas morcelées) des divers organismes du milieu, sur l’état actuel de l’élaboration des politiques et des possibilités de formation, et sur l’accent placé sur le participant plutôt que sur tout l’environnement sportif.
Et maintenant? Dans le blogue qui suit, nous aborderons les nouvelles idées qui bourgeonnent pour éliminer le harcèlement du sport, des concepts intéressants et de nouvelles avenues à explorer, et nous verrons comment il faudrait renforcer les partenariats entre les différents secteurs. Nous citons des personnes à la tête d’initiatives qui remportent du succès et qui peuvent nous offrir des conseils éclairés. Pour conclure, nous lançons un appel à l’action à tous ceux qui ont suivi cette série de blogues – autant les parents d’athlètes au niveau récréatif que les dirigeants de fédérations nationales – nous voulons connaître vos expériences et recueillir vos meilleurs idées pour mettre fin au harcèlement dans les moindres aspects du sport.
Enseignements à tirer
Alors que cela fait plus de vingt ans que nous luttons contre le harcèlement dans le sport, comment s’expliquer que des scandales de harcèlement et parfois des problèmes systémiques de harcèlement fassent encore aujourd’hui les manchettes? Pour ne pas répéter les mêmes erreurs, il est indispensable de comprendre pourquoi nos efforts antérieurs ont failli.
Dans nos deux premiers blogues, il a été question des documents de discussion produits entre autres par l’ACAFS et le CCES, ainsi que du rapport fouillé produit par l’Académie canadienne de médecine du sport et de l’exercice. S’il y a eu de nombreux rapports élaborés à divers moments par divers organismes de sport, le moment est venu d’aller au-delà de rapports et de se tourner véritablement vers l’action.
Au moment de considérer la possibilité de mettre sur pied un réseau de partenaires pour lutter contre le harcèlement dans le sport, nous devrions examiner la faillite du collectif contre le harcèlement (mentionné dans notre premier blogue) et le manque de financement qui a mené à sa dissolution. Nous savons maintenant qu’un réseau à la merci de subsides gouvernementaux n’est pas une stratégie viable.
Prenons un exemple plus précis, nous voyons que le Manitoba a créé une ligne sans frais 1-800 pour les personnes victimes ou témoins de harcèlement ou d’abus. Nous savons aussi que le service de téléassistance instauré par le Collectif a reçu très peu d’appels et qu’une telle approche devrait plutôt relever de professionnels (comme c’est le cas en Saskatchewan).
Nous devrions également nous intéresser à ce qui se passe aux États-Unis, où le Comité olympique des États-Unis (USOC) a annoncé qu’une commission consultative indépendante guiderait le lancement d’un centre pour la pratique sécuritaire du sport au début de 2016. À partir de cet exemple, nous pourrons voir sir un effort national pour combattre le harcèlement dans le sport fonctionne mieux quand il est mené par un organisme indépendant d’un comité olympique national. Il convient de souligner qu’un groupe de travail chargé d’examiner la question a été formé en 2010 et que six années plus tard, le Centre en question n’a toujours pas vu le jour.
Nous pouvons également tirer des leçons du milieu des loisirs. Sharon Jollimore, ancienne directrice des alliances et des Initiatives nationales de l’Association canadiennes des parcs et loisirs (ACPL) et co-auteure de la Trousse de mobilisation communautaire « Les loisirs en toute sécuritéMC », conçue pour aider les communautés canadiennes à mettre en œuvre des stratégies de prévention du harcèlement et des violences a eu une approche éclairante :
Quand Sheldon Kennedy a révélé publiquement qu’il avait été victime d’abus sexuels, cette bombe a fait comprendre aux municipalités le rôle important qu’elles ont dans la création de lieux épanouissants et bienveillants. Pour appuyer nos membres (les professionnels des parcs et loisirs), l’ACPL a mis en œuvre l’initiative Les loisirs en toute sécuritéMC – Sensibilisation à l’action. Cette initiative vise à aider les services de loisirs municipaux à mettre en œuvre des stratégies de prévention des abus et du harcèlement et à rendre leurs programmes, leurs services et leurs installations de loisirs plus sûrs.
Partenariats gouvernementaux
En fait, des municipalités commencent à entreprendre leurs propres démarches – toutefois il ne semble pas y avoir de mise en commun des informations ou des ressources, ni de stratégie très claire. Une ville ontarienne de taille moyenne a récemment commandé l’élaboration d’un manuel exhaustif à l’intention des clubs de sport – renfermant des politiques modèles, un aperçu de la législation de base, et la ligne de conduite à suivre advenant une plainte de harcèlement. La ville de Swift Current, en Saskatchewan, avec l’aide du Respect Group a adopté la stratégie « Youth Certification and Safe Places » qui vise à faire en sorte qu’il y ait au minimum une vérification des antécédents de toute personne qui œuvre auprès d’enfants et que toutes ces dernières suivent une formation spéciale sur la façon d’être un meilleur modèle.
À l’échelle provinciale, ViaSport BC a créé le défi Pink Shirt Sport Challenge pour freiner l’intimidation dans le sport. Cette initiative semble très prometteuse – les organismes sont invités à mettre en commun leurs meilleures pratiques et se font reconnaître pour leurs efforts – mais hormis un message vidéo du ministre du sport de la province (qui avait été vu par moins de 100 personnes au moment de rédiger le présent blogue), les résultats à ce jour semblent se faire attendre. En Ontario, le ministre du sport de la province est en train de former un comité consultatif ministériel pour orienter la mise en œuvre de ON joue – le Plan de promotion du sport du gouvernement de l'Ontario. La documentation sur le Plan de promotion du sport préliminaire met admirablement un accent marqué sur la participation des filles et des femmes dans le sport. Malheureusement, le Plan ramène « la sécurité dans le sport » aux seules blessures physiques et en évacue malheureusement et étonnamment tout renvoi au harcèlement et aux abus, qui n’y sont pas mentionnés une seule fois.
Au palier fédéral, il y a un réseau national et provincial sur l’éthique dans le sport auquel participent les représentants des gouvernements fédéral et provinciaux et qui est présidé par Sport Canada. Le réseau discute des pratiques sportives exemplaires à l’échelle du pays, mais son mandat n’est pas clair et nous avons trouvé très peu de renseignements à son sujet pour documenter notre blogue.
Futures options
Des idées importantes visant à prévenir le harcèlement sont aujourd’hui débattues partout au pays. En voici un aperçu :
- Des politiques de prévention. La prévention du harcèlement est souvent décrite comme le fait d’avoir un Code de conduite robuste décrivant les comportements interdits. Les politiques de prévention devraient également éliminer les conditions propices au harcèlement. Par exemple, le fait d’interdire aux entraîneurs de se retrouver seul à seul avec des athlètes (en exigeant en tout temps la présence d’un autre entraîneur ou de plusieurs athlètes) réduirait grandement les possibilités d’infliger aux athlètes de mauvais traitements. Dans les salle de réunion, les membres des conseils d’administration, des comités ou des équipes de travail, devraient être mis en garde contre les abus de pouvoir et sensibilisés aux propos, blagues déplacées et comportements qui peuvent être interprétés comme étant offensants.
- Politique de dénonciation. Une politique sur les plaintes et mesures disciplinaires devrait être accompagnée d’une politique de dénonciation. Une telle politique établit une distinction entre les membres/participants et le personnel et donne aux employés et aux autres contractuels un mécanisme pour signaler (parfois anonymement et à une tierce partie) les cas de comportement abusif par des supérieurs ou d’autres membres du personnel.
- Formation à l’application de politiques. Il ne suffit pas de se doter de politiques, encore faudrait-il que les individus soient formés pour les mettre en application. Lorsque que quelqu’un est témoin de harcèlement, que doit-il faire? À quelle personne doit être adressée la plainte et comment la plainte est-elle traitée? Certains organismes adoptent un mélange d’ateliers sur leur politique, de mises en contexte et d’organigrammes pour former tout leur monde – le personnel, les participants, les administrateurs, les entraîneurs et ainsi de suite – sur le but de chacune de leurs politiques et la façon dont elles sont censées fonctionner.
- Initiatives nationales. L’ACE est en train d’achever ses consultations auprès de la collectivité sportive et s’apprête à lancer la première phase d’un mouvement national de promotion de l’éthique auprès des entraîneurs. Cette initiative donnera aux organismes une base pour responsabiliser leurs entraîneurs; l’ACE compte ajouter à la capacité en ressources des organismes qui se joignent au mouvement. Sur le plan national, le gouvernement fédéral (par l’entremise de la nouvelle ministre du Sport Carla Qualtrough) a demandé la mise en place d’ « une stratégie nationale visant à sensibiliser les parents, les entraîneurs et les athlètes sur le traitement des commotions ». Une demande similaire appuyée par le gouvernement fédéral pourrait être faite pour une stratégie nationale pour contrer le harcèlement dans le sport.
- Législation. L’Ontario a pris les devants en adoptant la nouvelle Loi sur le Plan d’action contre la violence et le harcèlement sexuels 2016. Cette loi modifie diverses lois pour y inclure de nouvelles définitions de la « violence sexuelle », la mise en œuvre de politiques nécessaires et le suivi en Ontario des milieux de travail et des établissements d’enseignement post-secondaires.
Nous avons demandé à Rachel Corbett, du Sport Law & Strategy Group, et co-auteure des documents de discussion sur le harcèlement de l’ACAFS (1994) et du CCES (2015) de résumer ce qu’elle juge comme la meilleure approche ou les meilleurs approches pour mettre fin au harcèlement à l’avenir :
Les politiques dénonçant le harcèlement, l’intimidation et les abus dans le milieu du sport sont nécessaires, mais ne suffisent pas à elles seules. Ce ne sont que des personnes qui peuvent mettre un terme à ce genre de comportements : des gens qui sont prêts à poser les gestes qu’il faut poser quand ils sont témoins de tels comportements. J’ai déjà écrit sur ce sujet et je pense encore la même chose. Toutes les lois, politiques, normes, protocoles, règles et systèmes de dépistage du monde ne nous mettent pas à l’abri des dangers : ce sont les gens qui nous entourent qui le font. Je m’engage personnellement à ne pas laisser faire passivement les choses, et j’enjoins tout le monde dans le sport à s’engager à en faire autant.
Nous avons également demandé à la Dre Margo Mountjoy, l’une des auteurs du document de recherche de l’ACMSE et membre de la Commission médicale du CIO, quel(s) serai(en)t à son avis le meilleur moyen (les meilleurs moyens) de s’attaquer au harcèlement à partir de maintenant :
Le respect est la clé pour assurer un milieu sportif exempt de harcèlement. Pour développer une culture du respect, il faudra passer d’abord par quelques étapes : 1) mettre en œuvre et appliquer des politiques et procédures qui dénoncent le problème; 2) éduquer toutes les parties prenantes du milieu du sport pour les sensibiliser aux risques de harcèlement par des interventions de prévention; et surtout 3) encourager les parties prenantes à faire respecter leurs droits et faire en sorte qu’elle aient l’assurance que le système de signalement traitera avec équité leurs allégations.
Reconnaître ce qui constitue du harcèlement – Changeons notre mentalité
Nous savons qu’il suffit de la moindre distinction aussi subtile soit-elle au sein d’un groupe ou d’une équipe pour semer le germe d’une culture du harcèlement. Songez à la pratique d’autrefois qui imposait aux nouvelles recrues au sein d’une équipe de transporter l’équipement ou de s’acquitter de besognes dévalorisantes pour les autres athlètes seniors. Par le passé, on voyait dans ces pratiques une forme de consolidation d’esprit d’équipe. Mais notre pensée plus évoluée et la recherche universitaire y voient désormais une forme de harcèlement, et c’est le cas plus particulièrement des initiations qui sont décrites comme suit :
« Toute activité potentiellement humiliante, dégradante, abusive ou dangereuse qu’un athlète de haut rang attend d’un athlète débutant au sein d’une équipe et qui contribue nullement au développement positif de la nouvelle recrue, mais auquel elle doit se plier pour être acceptée par l’équipe, même si cela va à l’encontre de sa volonté. Cela inclut, mais sans s’y limiter, toute activité, peu importe si elle s’inscrit dans une tradition ou semble bénigne, qui met à l’écart ou aliène un coéquipier en fonction de sa catégorie, du nombre d’années passé au sein de l’équipe ou de ses aptitudes sportives. » (Crow and Macintosh, 2009, p. 449) (trad)
Les rituels d’initiation, moins extrêmes aujourd’hui qu’ils pouvaient l’être par le passé, existent encore dans la culture sportive professionnelle. Prenez par exemple la pratique annuelle (vidéo) qui consiste pour des athlètes professionnels d’expérience à se vêtir en femme (ce qui, dans ce cas, est non seulement du harcèlement mais aussi une pratique offensante). Le vidéoclip précédent, et ce lien, et cet autre lien, sont tous des exemples présentés par les médias comme des activités humoristiques légères. Présenter des formes de harcèlement comme étant « drôle » est tout aussi dangereux que d’y voir des activités contribuant à resserrer l’esprit d’équipe.
Le commentateur sportif (et humoriste) James Duthie a inclus le passage suivant dans le livre intitulé The Guy on the Left qu’il a publié en 2015. Ce passage, dont nous avons fait une libre traduction, se veut drôle, à preuve Duthie a même pris la peine de le rediffuser sur son fil Twitter :
[Dans la ligue Bantam AAA,] Versteeg se plaignait beaucoup, alors le gérant de l’équipe l’a surnommé « la chienne ». Et le sobriquet lui est resté. Un soir, l’équipe perdait 1-0 et Versteeg en arrachait. Sa grand-mère était dans les estrades et a commencé à lui hurler : « Patine, la chienne, patine! »
Cet exemple témoigne d’un comportement de harcèlement destructeur de la part de l’entraîneur. Appeler un garçon de treize ans une « chienne » parce qu’il se « plaignait » a eu pour effet d’entraîner la famille de l’enfant à participer au harcèlement et illustre la néfaste influence que peut avoir un entraîneur qui abuse de son pouvoir. Réfléchissez à l’effet que cela a pu avoir sur l’enfant de se faire injurier par son entraîneur, de se traiter d’un terme employé pour dénigrer les femmes, et de se faire punir pour « s’être plaint » en étant affublé d’un sobriquet méprisant. Que cet exemple soit diffusé comme étant drôle – les lecteurs sont censés en rire – contribue à normaliser ce comportement et équivaut à remplacer ce qui était invoqué auparavant comme une forme de resserrement de l’esprit d’équipe qui n’est plus aujourd’hui tolérée par l’excuse « c’est pour rire ». D’une façon comme de l’autre, le harcèlement est encore bien présent, sauf que maintenant il nous échappe.
Nous devons cesser de trouver des excuses au harcèlement, sur le terrain de sport ou dans les salles de réunion. Ce n’est qu’à partir de ce moment-là, que nous allons pouvoir nous concentrer sur le comportement lui-même et cesser de chercher des raisons pour le justifier. Vous vous souvenez de l’excuse employée par le COC pour expliquer les comportements de harcèlement allégués à l’encontre de son ancien président, Marcel Aubut : « C’est notre Marcel – il est comme ça! »[tra].
Appel à l’action
Nous avons reçu plusieurs commentaires à la suite de la diffusion de nos deux premiers blogues et nous vous invitons à nous faire part de vos expériences, de vos points de vue et de vos idées quant à la voie à suivre à l’avenir pour mettre fin au harcèlement. Devrions-nous privilégier un vaste partenariat entre les gouvernements et les organismes sans but lucratif? Devrions-nous faire renaître de ses cendres le collectif national ou confier la responsabilité d’éradiquer le harcèlement dans le sport à un organisme dont ce serait l’unique mission? Est-ce que nos initiatives morcelées progressent comme nous le souhaitons?
Avez-vous subi du harcèlement dans le milieu du sport ou en avez-vous été témoin (en particulier en dehors du terrain de jeu)? La question a-t-elle été réglée ou, dans le cas contraire, comment aurait-elle pu être réglée? Êtes-vous au courant de politiques et de formations anti-harcèlement qui fonctionnement comme prévu ou qui ont été carrément inefficaces? Quels obstacles au sein de votre organisme de sport nuisent à l’élimination du harcèlement? Que souhaiteriez-vous voir en place dans dix ans?
Vous êtes tous invités à nous faire part de vos commentaires et suggestions. Nous allons partager les meilleurs (avec votre autorisation) ainsi qu’une courte liste de mesures à prendre dans un quatrième blogue qui sera diffusé au début du mois de mai. Envoyez-nous vos courriels à l’adresse [email protected].
Pour obtenir les coordonnées d’autres personnes-ressources :
Lorraine Lafrenière, ACE au 613 235-5000, poste 2363 ou au 613 769-6772
Dina Bell-Laroche, Sport Law & Strategy Group au 613 591-1246
Karin Lofstrom, ACAFS au 613 562-5667
Paul Melia, CCES au 613 521-3340, poste 3221