(Ottawa, Ontario -- le 11 février 2019) -- Le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) a pris connaissance de la décision rendue le 8 février 2019 par le Comité international paralympique (CIP) visant la réintégration conditionnelle du Comité paralympique russe (RPC).
Après une suspension de 29 mois pour son implication dans les activités de dopage mises au jour dans le rapport McLaren, le Conseil de gouvernance du CIP a décidé de réintégrer le RPC sous certaines conditions. L’organisme de régie des sports paralympiques juge que le RPC a respecté l’ensemble des 70 critères de réintégration qui lui ont été imposés en juillet 2016, sauf un : l’acceptation des conclusions du rapport McLaren.
Malgré ce refus, le CCES reconnaît la décision du CIP. « Même si nous déplorons le refus du RPC de répondre de ses actes, nous comprenons que l’Agence mondiale antidopage et le Comité paralympique russe ont tourné la page dans ce dossier, ce qui laisse peu de choix au CIP, affirme Paul Melia. Malheureusement, ce refus persistant de respecter l’ensemble des critères ne fait rien pour améliorer la confiance envers la Russie. »
Le CCES salue le CIP pour avoir imposé et maintenu la sanction au cours des 29 derniers mois. Les athlètes paralympiques propres du monde entier seront rassurés de savoir que malgré la levée de la sanction, le comité russe continuera d’avoir des comptes à rendre au CIP. Par la manière dont il a géré cette affaire, le CIP a montré aux athlètes qu’ils peuvent avoir confiance en ses efforts dans la lutte contre le dopage et son engagement envers le sport propre.
Lire la déclaration du CIP (en anglais seulement)