Centre canadien pour l'éthique dans le sport

(Ottawa, Ontario – 30 octobre 2013) – En réponse à la déclaration publique de Ryder Hesjedal qui vient d’admettre s’être dopé, le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) confirme qu’il a rencontré Ryder Hesjedal au printemps 2013 avec les représentants de l’Agence antidopage américaine (USADA) alors qu’il menait une enquête sur le dopage dans le cyclisme au Canada. M. Hesjedal a partagé avec le CCES et l’USADA, l’information qu’il a rendue publique concernant son implication passée dans le dopage.

Cette annonce de l’un des cyclistes canadiens qui a atteint le plus haut niveau et d’un athlète accompli est un autre exemple du dopage systémique qui a eu cours dans le cyclisme pendant des années.

Le CCES rencontre régulièrement des athlètes et des membres de leur personnel d’encadrement pour recueillir des renseignements et savoir sur ce qui se passe dans le milieu sportif. Nous ne rendons pas public qui nous voyons durant ces rencontres ni les renseignements qui nous sont révélés au moment de ces entretiens. Advenant que les renseignements qui nous sont communiqués constituent une violation aux règles antidopage, ceux-ci sont rendus publics..

Il convient de rappeler que les statuts de l'Agence mondiale antidopage (AMA) prévoient un délai de prescription de huit ans. C’est pourquoi l’admission de M. Hesjedal qu’il a triché en 2003 ne se traduira pas par une violation passible d’une sanction. 

Le CCES est déçu que M. Hesjedal ait attendu plus de dix ans pour révéler qu’il avait trempé dans le dopage. Sa conduite a empêché plusieurs athlètes canadiens propres de briller dans le sport du cyclisme.

Le Centre canadien  pour l’éthique dans le sport est un organisme national indépendant et à but non lucratif. Nous reconnaissons que le sport sain peut faire une grande différence pour les individus, les collectivités et notre pays. Nous avons pris l’engagement de travailler en collaboration à activer un système sportif basé sur des valeurs et animé par des principes; à protéger l’intégrité du sport des forces négatives du dopage et d’autres menaces non éthiques; et à défendre le sport juste, sécuritaire et ouvert à tous

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