Le Japon rallie le réseau de l’Infocentre mondial sur les substances (DRO Global), un centre de ressources destinées aux athlètes

Le Centre canadien pour l’éthique dans le sport, l’un des trois partenaires fondateurs du DRO global, espère que d’autres pays adhéreront à leur tour au réseau

(Ottawa, Ontario – le 28 juin 2013) – Le Japon a rallié récemment le réseau de l’Infocentre mondial sur les substances (DRO global), ce qui permettra à un plus grand nombre d’athlètes de bénéficier d’un accès facile à de l’information à jour sur le statut réservé dans le sport à leurs médicaments. 

Le DRO global est un outil en ligne qui a vu le jour grâce à un partenariat entre l’Agence antidopage du Royaume-Uni (UKAD), l’Agence antidopage des États-Unis (USADA) et le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) dans le but de permettre aux athlètes de savoir si des médicaments autorisés par la loi sont interdits dans le sport selon la Liste des interdictions de l’Agence mondiale antidopage (AMA). En 2012, le site Web et mobile du DRO global a enregistré plus de 314 000 demandes d’information, ce qui démontre le succès et l’efficacité de cette ressource. 

Dorénavant, les athlètes japonais pourront à leur tour vérifier le statut des médicaments achetés dans leur pays grâce à la décision de l’Agence antidopage du Japon (JADA) de se joindre au réseau DRO global. L’arrivée de la JADA parmi les titulaires d’une licence DRO global permettra à tous les athlètes du Royaume-Uni, des États-Unis, du Canada et du Japon, et à leur personnel d’encadrement, d’avoir maintenant à portée de la main les données les plus récentes sur les marques de médicaments vendues dans quatre pays.

Avant de prendre n’importe quel médicament, il est fortement conseillé aux athlètes d’interroger la base de données DRO global en y effectuant une recherche à partir du nom du produit pour savoir s’il est interdit en compétition ou hors compétition.

« Comme partenaire fondateur du DRO global, nous nous réjouissons de la décision du Japon de rallier le DRO global et nous invitons les autres agences antidopage à en faire autant, a déclaré Paul Melia, président-directeur général du CCES. Plus les pays seront nombreux à y participer et à y verser leurs médicaments, plus la base données sera enrichie. L’accès à une source d’informations essentielles, unique, fiable et uniforme, aura des avantages inestimables pour les athlètes qui s’entraînent et prennent part à des compétitions sur la scène internationale. »

Le Centre canadien  pour l’éthique dans le sport est un organisme national indépendant et à but non lucratif. Nous reconnaissons que le sport sain peut faire une grande différence pour les individus, les collectivités et notre pays. Nous avons pris l’engagement de travailler en collaboration à activer un système sportif basé sur des valeurs et animé par des principes; à protéger l’intégrité du sport des forces négatives du dopage et d’autres menaces non éthiques; et à défendre le sport juste, sécuritaire et ouvert à tous.  

 

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