Le CCES renforce dans ses efforts au lendemain du scandale de dopage Armstrong

(incluant les résultats d’octobre à décembre 2012)

(Ottawa, Ontario – Le 11 mars 2013) – Au cours de son troisième trimestre, le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) a applaudi la victoire remportée contre le sport non éthique avec la divulgation publique des détails sur l’affaire Lance Armstrong. Au fur et à mesure que les éléments à l’encontre du cycliste s’additionnaient et que la United States Anti-Doping Agency (USADA) solidifiait sa preuve, le public a soudainement réalisé tout le tort que peut causer le dopage dans le sport. Le CCES a saisi cette occasion pour attirer le feu des projecteurs sur ses efforts dans la lutte contre le dopage.

« Même si le scandale Armstrong n’est pas un enjeu canadien comme tel, il a eu des répercussions sur l’ensemble de la communauté sportive, a déclaré Paul Melia, président-directeur général du CCES. Lorsqu’une conspiration de dopage de cette envergure est mise au grand jour, toute l’organisation sportive s’en trouve profondément ébranlée et cela fait ressortir le bien-fondé des partenariats, de la collecte de renseignements et de méthodes de dépistage de plus en plus pointues. » 

Durant l’enquête, le CCES a appris que le cycliste canadien Michael Barry était impliqué dans l’affaire et avait participé à l’enquête Amstrong. Le CCES a reconnu la compétence de l’USADA de sévir à l’encontre de M. Barry; nous avons partagé les renseignements recueillis et reconnu la suspension de six mois qui lui a été imposée. Cette cause a aidé à démontrer que le témoignage d’un témoin peut peser autant qu’un contrôle positif dans la démonstration de violations aux règles antidopage.

Cette cause a également fait ressortir l’importance du programme de passeport biologique de l’athlète. Dans la décision de l’USADA, on apprend que : « l’expertise biologique des paramètres sanguins d’Amstrong a établi à une chance sur un million la probabilité que les valeurs sanguines déterminées à partir d’échantillons prélevés au Tour de France 2009 et 2010 soient naturelles, et a contribué à étayer la preuve de dopage sanguin (page 87 ). »

Le CCES a pris diverses initiatives pour informer la communauté sportive des mesures qu’il comptait prendre au lendemain de ces révélations pour en tirer toutes les leçons, notamment les suivantes : présentation à l’AGA de l’Association cycliste canadienne; échanges avec le ministre responsable des sports; réponses aux demandes d’information des média; et examen éthique sur la faisabilité que l’Union Cycliste Internationale (UCI) entreprenne un programme de « vérité et réconciliation ».

« Le cas Armstrong nous rappelle que nous ne pouvons pas relâcher notre vigilance, a indiqué M. Melia. Nous devons continuer à progresser, en particulier dans le domaine des enquêtes et de la coopération avec les pouvoirs policiers, pour protéger le sport contre le dopage et dissuader toute personne de salir la réputation du sport uniquement au nom de ses propres intérêts. »

Autres faits saillants du Centre canadien pour l’éthique dans le sport durant le trimestre d’octobre à décembre 2012 :

Médias sociaux

En novembre, le CCES a inauguré officiellement sa présence sur les médias sociaux en se dotant de  comptes Facebook et Twitter. Pour recevoir des avis de mise à jour des nouvelles, d’événements à venir ou de dates importantes, retrouvez-nous sur Facebook en vous inscrivant parmi nos admirateurs et suivez-nous sur Twitter.

Page Facebook du CCES : www.facebook.com/CanadianCentreforEthicsinSport

Page Facebook du Sport pur : www.facebook.com/TrueSportpur

CCES sur Twitter: @EthicsInSPORT

Sport pur sur Twitter : @TrueSportpur

Séance de formation des Champions Sport pur

En octobre, le CCES a été l’hôte d’une séance de formation des champions Sport pur à Vancouver. Au cours de la séance, les nouveaux champions et les champions de longue date ont mis en commun leurs succès et idées pour faire en sorte que le sport éthique apporte énormément à la collectivité.

Rémunération à l’acte

Le CCES a prélevé 382 échantillons d’urine et 83 échantillons de sang pour divers clients, notamment pour cinq événements internationaux qui ont eu lieu au Canada :

  • Coupe du monde de bobsleigh et de skeleton 2012 FIBT, Whistler, Colombie-Britannique
  • Coupe du monde de patinage de vitesse junior de l’ISU, Calgary, Alberta
  • Coupe du monde de patinage de vitesse courte piste de l’ISU, Calgary, Alberta
  • Les Internationaux Patinage Canada 2012, Windsor, Ontario
  • Marathon Scotiabank Toronto Waterfront, Toronto, Ontario

Violations et sanctions

Ce trimestre, cinq violations des règles antidopage ont été commises. Une suspension de deux ans a été imposée pour la présence de stanozolol, une suspension de quatre mois pour la présence de furosémide, et deux réprimandes ont été émises pour la présence de cannabis.

Une suspension de six mois a été imposée par la United States Anti-Doping Agency (USADA) à un cycliste canadien qui a admis faire usage d’EPO, de hGH et de testostérone. Le CCES a convenu qu’une réduction de la période de suspension était indiquée en raison de l’apport de l’athlète à l’enquête Armstrong.

 

Statistiques sur le contrôle du dopage

Le CCES effectue des contrôles dans le cadre du Programme canadien antidopage, et assure des services de contrôle de dopage à la demande d’organismes nationaux et internationaux. Les statistiques pour ce trimestre se trouvent dans le tableau suivant. Ces données comprennent les contrôles que le CCES planifie, coordonne et (ou) effectue.

Contrôles de dopage

Urine

Sang

Violations

Programme canadien antidopage

445

59

5

Contrôles contre rémunération

382

83

--

Pour plus de détails, consultez le www.cces.ca/pdfs/CCES-MR-2012OctDecDetails-F.pdf.

 

Statistiques sur les services aux athlètes

Le Centre appuie les athlètes sujets à des contrôles de dopage en leur offrant de la formation, en traitant des exemptions médicales et en répondant à des questions portant sur des substances. Les statistiques pour ce trimestre se trouvent dans le tableau suivant. 

Services aux athlètes 

 

 

Demandes d’information sur les substances

(courriel/ téléphone)

99

 

(DRO global)

20,146

Traitement de demandes d’autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT)

45

Éducation                                               (certificats de l’éducation en ligne)

4,128

Le Centre canadien  pour l’éthique dans le sport est un organisme national indépendant et à but non lucratif. Nous reconnaissons que le sport sain peut faire une grande différence pour les individus, les collectivités et notre pays. Nous avons pris l’engagement de travailler en collaboration à activer un système sportif basé sur des valeurs et animé par des principes; à protéger l’intégrité du sport des forces négatives du dopage et d’autres menaces non éthiques; et à défendre le sport juste, sécuritaire et ouvert à tous. 

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Renseignements :

+1 613-521-3340 poste 3233
[email protected]