Un cycliste canadien fait avancer l’enquête sur Lance Armstrong

(Ottawa, Ontario – 10 octobre 2012) – Le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) félicite la la United States Anti-Doping Agency (USADA) pour la décision motivée qu’elle a prise concernant le cas de Lance Armstrong et le complot de dopage de la US Postal Service Pro Cycling Team. Cette décision est essentielle au maintien de la transparence, sur laquelle reposent les efforts antidopage partout dans le monde.

« Cette décision motivée représente un pas vers l’avant dans la lutte contre le dopage dans le sport, a déclaré Paul Melia, président-directeur général du CCES. Elle montre que les organismes antidopage doivent non seulement effectuer des contrôles, mais également recueillir des données, mener des enquêtes, partager des renseignements avec d’autres organismes et poursuivre en justice les transgresseurs, peu importe leur statut individuel, quand les preuves le permettent. »

Le CCES fait entièrement confiance à la USADA, un organisme antidopage tenu en haute estime qui, tout au long de son enquête, a tenu compte du Code mondial antidopage et des règles antidopage de l’Union cycliste internationale (UCI). Selon le principe de la reconnaissance mutuelle, nous anticipons que les signataires du Code mondial antidopage approuveront également le résultat de ce travail ainsi que les nombreuses violations qui en résultent.

Michael Barry, un cycliste canadien, a été impliqué dans ce scandale de dopage. En ce qui concerne monsieur Barry, le CCES a coopéré et collaboré avec l’USADA tout au long de son enquête. L’USADA et le CCES ont communiqué entre eux et partagé des renseignements sur une base régulière. Après avoir appris que monsieur Barry représentait une personne d’intérêt dans l’enquête sur Armstrong, le CCES a confirmé qu’il n’avait pas été sélectionné pour participer aux Jeux olympiques de 2012. Le CCES reconnaît l’autorité judiciaire de l’USADA sur monsieur Barry, la décision d’une violation des règles antidopage, l’inadmissibilité de ses résultats des compétitions de 2003 à 2006, et la suspension de six mois.

La sanction que l’USADA a imposée repose sur l’aide exceptionnelle que monsieur Barry a offerte à l’USADA, qui aidera à prouver d’autres violations des règles antidopage. Les renseignements ont été fournis à l’USADA par serment et monsieur Barry devra participer aux audiences et aux appels, au besoin. La sanction de six mois pour une première violation antidopage est conforme au Code mondial antidopage et le CCES croit qu’elle convient dans les circonstances.

« Michael Barry n’aurait pas dû prendre part à ce complot de dopage, a mentionné Paul Melia. Sa sanction, incluant la déclaration d’inadmissibilité de ses résultats, est justifiée. Sa bonne conduite doit également être louée. Il a admis ses erreurs et fourni des renseignements utiles sur les pratiques en matière de dopage au sein du cyclisme. »

Désormais, le CCES révisera et analysera entièrement la décision motivée et coopérera avec l’USADA afin de recueillir autant de données que possible de l’enquête, lesquelles pourraient être pertinentes à la communauté sportive canadienne. Tous les athlètes canadiens, tous sports confondus, détenant des renseignements sur le dopage ou sur les pratiques en matière de dopage au sein de l’industrie du sport au Canada ou ailleurs sont encouragés à communiquer avec le CCES.

Le Centre canadien  pour l’éthique dans le sport est un organisme national indépendant et à but non lucratif. Nous reconnaissons que le sport sain peut faire une grande différence pour les individus, les collectivités et notre pays. Nous avons pris l’engagement de travailler en collaboration à activer un système sportif basé sur des valeurs et animé par des principes; à protéger l’intégrité du sport des forces négatives du dopage et d’autres menaces non éthiques; et à défendre le sport juste, sécuritaire et ouvert à tous. 

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