Une décision de la cour ouvre la voie à une interdiction complète des Russes aux Jeux de 2016 à Rio

(Ottawa, Ontario – 21 juillet 2016) – Aujourd’hui, une décision d’une cour de la Suisse a préparé le terrain pour le bannissement par le Comité international olympique (CIO) des athlètes russes des Jeux d’été de 2016 à Rio, qui auront lieu le mois prochain, selon le dirigeant de l’agence antidopage du Canada.

Paul Melia, président-directeur général du Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES), réagissait à une décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) à Lausanne, en Suisse. Dans leur décision, les trois membres du panel du TAS ont rejeté un appel du Comité olympique russe et d’un groupe de 67 athlètes d’athlétisme russes qui ont demandé à la cour de renverser une interdiction les empêchant de participer aux Jeux de 2016 à Rio.

En novembre dernier, l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (AIFA) avait imposé la sanction à ces athlètes à la suite de la publication d’un rapport choquant de l’Agence mondiale antidopage (AMA), qui révélait la tricherie systémique des athlètes d’athlétisme russes appuyée par l’État. La décision d’aujourd’hui du TAS signifie que les athlètes d’athlétisme russes ne pourront pas participer aux Jeux d’été de 2016 à Rio et renforce la recommandation antérieure de l’AMA visant à suspendre le COR.

Lundi, Richard McLaren, un avocat canadien, a publié un autre rapport, fondé sur une enquête plus approfondie sur le dopage en Russie. Ses observations ont confirmé l’existence d’un programme étendu financé par l’État qui a eu des répercussions sur presque tous les sports qui concourent aux Jeux de Rio.

« La décision d’aujourd’hui élimine le dernier obstacle, dit Paul Melia. Le TAS a ouvert la voie au CIO afin qu’il mette en œuvre les recommandations de l’AMA à la suite de la publication du rapport de Richard McLaren et interdise aux athlètes russes de tous les sports, pas uniquement ceux d’athlétisme, la participation aux Jeux de 2016 à Rio. Ces nouvelles sont très rassurantes pour tous ceux qui se préoccupent de l’intégrité du sport et des valeurs du mouvement olympique. »

Les développements d’aujourd’hui alimentent la pression internationale croissante exercée sur le CIO et le Comité international paralympique pour qu’ils interdisent la participation des athlètes russes à toutes les compétitions internationales, incluant les Jeux de Rio, jusqu’à ce qu’il soit prouvé que le programme antidopage du pays est conforme au Code de l’AMA.

Les membres du comité directeur du CIO devraient se rencontrer dimanche, réunion au cours de laquelle il est attendu qu’ils prennent une décision quant à la façon de traiter les révélations du rapport du professeur McLaren.

M. Melia a souligné que le CCES s’est joint à un consortium de principales organisations antidopage du monde entier à titre de signataires de lettres distinctes envoyées aux présidents du CIO et du CIP afin de répéter l’appel à l’interdiction complète des athlètes russes à Rio.

« Selon nous, c’est très simple, ajoute M. Melia. Le CIO et le CIP doivent agir en conséquence si nous voulons rétablir la confiance du public dans l’intégrité du sport international et celle des athlètes qui ne se dopent pas. Grâce à la décision d’aujourd’hui du TAS, nous sommes persuadés que le CIO et le CIP interdiront désormais la participation des athlètes des comités olympiques et paralympiques russes aux Jeux de Rio. »

« Ces actions répondent aux attentes des Canadiens », a renchéri Paul Melia. Un récent sondage commandé par le CCES a révélé que huit adultes canadiens sur 10 croient que le Canada doit continuer à lutter activement contre le dopage même si d’autres pays ne le font pas. 

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