Le CCES est sur le point d’amorcer un programme de prévention contre l’usage de substances visant à rehausser l’apparence et la performance dans les écoles de Kitchener-Waterloo grâce à une subvention de 150 000 $ de la Fondation Trillium de l’Ontario

(Ottawa, Ontario – Le 1er octobre 2012) – Grâce à une subvention de 150 000 $ de la Fondation Trillium de l’Ontario, le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) participera en collaboration avec l’Université de Waterloo, l’Université Wilfrid Laurier et le Service de police régional de Waterloo au lancement dans les écoles d’un programme pilote de prévention contre l’usage de substances visant à rehausser l’apparence et la performance. Ce projet vise la création et la diffusion d’outils d’éducation et d’information efficaces à l’intention des enfants, des jeunes, des parents, les éducateurs et des entraîneurs de la région de Waterloo dans le but de réduire l’usage chez les enfants et les jeunes de substances susceptibles d’améliorer la performance et l’apparence.

« L’usage des substances visant à rehausser la performance et l’apparence sportives est l’une des plus importantes menaces qui va à l’encontre du sport pur au sein de nos collectivités, affirme Paul Melia, président-directeur général du Centre canadien pour l’éthique dans le sport. Compte tenu des pressions sociales qui privilégient une apparence plutôt qu’une autre et la facilité avec laquelle il est possible de se procurer ces substances sur Internet et dans les centres de conditionnement physique locaux, le problème du dopage n’est plus l’apanage des seuls athlètes, et sévit autant chez les filles que chez les garçons. »

Si les substances visant l’amélioration de l’apparence et de la performance, en raison de leurs effets sur la masse musculaire, étaient auparavant associés aux hommes, ces derniers ne sont plus les seuls à mettre en péril leur santé en prenant ces substances nocives dans l’espoir de parfaire leur apparence. Les jeunes filles constituent le groupe d’utilisateurs de stéroïdes anabolisants qui croît le plus rapidement. Un nombre alarmant d’adolescentes mal avisées ignorent les graves risques pour la santé reliés à l’usage de stéroïdes pour réduire leur masse grasse.

Ce programme de prévention vise à intervenir auprès des enfants et des jeunes avant que l’usage de substances susceptibles de rehausser l’apparence et la performance ne pose problème en dénonçant les mythes et en palliant le manque de connaissances au moyen d’une stratégie pair-mentor. Des athlètes-étudiants de l’Université de Waterloo et l’Université Wilfrid Laurier seront formés pour assurer la prestation de ce programme de prévention dans les écoles auprès des élèves de la 7e à la 12e année. Si bon nombre de parents mettent leurs enfants en garde contre les drogues de rue, il n’est pas dans leurs habitudes de les sensibiliser au sujet des substances susceptibles d’améliorer l’apparence et la performance. Ce programme s’adressera également aux parents, éducateurs et entraîneurs en leur fournissant de l’information précise à ce sujet et un soutien pour aborder ces questions avec les enfants et les jeunes.

« Voilà un autre bon exemple qui démontre le leadership de notre communauté et son empressement à collaborer à la recherche de solution à un enjeu en matière de santé publique qui mérite plus d’attention, a déclaré Bob Copeland, directeur des sports de l’Université de Waterloo. Nous espérons grâce à ce projet pilote que d’autres communautés tireront parti de l’expérience de Waterloo. »

« Nous sommes heureux de contribuer à l’effort de sensibilisation entourant ce grave enjeu en faisant appel à l’excellent partenariat dont nous bénéficions dans nos écoles, ajoute le chef du Service de police régional de Waterloo, Matt Torigian. Avec l’aide du CCES, de la FTO et de nos partenaires communautaires, nous prévoyons le déploiement de stratégies de prévention bénéfiques pour la santé et la qualité de vie des jeunes de toute la région de Waterloo. »

Le CCES s’emploie sans relâche à dissuader les athlètes et la population en général de succomber aux pressions les incitant à faire usage de substances susceptibles de rehausser l’apparence et la performance. Bien qu’il ait fallu en raison des fonds limités alloués aux contrôles dans le sport universitaire réduire certaines initiatives en matière de contrôle antidopage, l’éducation des athlètes et les programmes de prévention s’adressant aux enfants et aux jeunes aideront à les détourner de ces substances dangereuses.

« Acquérir à un très jeune âge une base solide est le meilleur moyen de prévenir le dopage, de souligner M. Melia. Nous espérons que les valeurs que les enfants et les jeunes vont acquérir par l’entremise de ce programme les éclaireront et les aideront à trouver en eux la confiance de faire des choix qui sont bons pour leur santé tout au long de leur vie. »

Le Centre canadien pour l’éthique dans le sport est un organisme national indépendant et à but non lucratif. Nous reconnaissons que le sport sain peut faire une grande différence pour les individus, les collectivités et notre pays. Nous avons pris l’engagement de travailler en collaboration à activer un système sportif basé sur des valeurs et animé par des principes; à protéger l’intégrité du sport des forces négatives du dopage et d’autres menaces non éthiques; et à défendre le sport juste, sécuritaire et ouvert à tous.

 

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