La perte d'un véritable champion

17 avril 2012

J’ai été profondément bouleversé et attristé en apprenant aux nouvelles ce matin le décès de Randy Starkman.

La communauté sportive canadienne est en deuil car elle vient de perdre le véritable ami et supporteur qu’elle trouvait dans le journaliste des sports, Randy Starkman. Au fil des années, j’ai eu l’occasion et le privilège de m’entretenir à plusieurs reprises avec Randy sur divers dossiers se rapportant à l’éthique dans le sport et chaque fois, je suis ressorti de ces entretiens enrichi par l’expérience. À une époque où l’on se contente dans les médias d’extraits sonores de 10 secondes pour couvrir un sujet, Randy faisait figure à part par sa détermination à comprendre à fond ses sujets. Il était un journaliste d’enquête et accomplissait son travail avec intégrité et passion. Il tenait profondément à rendre compte de la vérité et à la rapporter soigneusement.

Randy, je crois, aurait pu couvrir le sport professionnel s’il en avait décidé ainsi – ses compétences journalistiques faisaient de lui l’un des meilleurs dans le domaine. Mais il avait sincèrement à cœur le sport amateur, en raison de son rôle dans nos vies et celles des athlètes extraordinaires qui se dévouent à exceller dans le sport de leur choix, qu’il a dû choisir un jour d’y consacrer sciemment sa carrière. Le sport amateur au Canada, qui doit se démener pour obtenir l’attention des médias, pouvait toujours compter sur Randy pour diffuser ses histoires.

Dans un monde où nous sommes souvent bouleversés par les comportements non éthiques de personnes en position d’autorité et d’influence, Randy se démarquait comme l’un des « bons gars » - quelqu’un sur qui il était toujours possible de compter. Le décès de Randy Starkman laissera un grand vide au sein de la communauté sportive canadienne - car il était un être exceptionnel.