Le CCES se réjouit de la décision de l’IAAF de maintenir la suspension des athlètes russes

(Ottawa, Ontario – 17 juin 2016) – L’agence antidopage du Canada se réjouit de la décision prise aujourd’hui par l’Association internationale des Fédérations d’athlétisme (IAAF) de maintenir la suspension de la participation aux compétitions internationales de tous les membres de la Fédération russe d'athlétisme.

Cette suspension a été imposée en novembre dernier après la publication d’un rapport accablant de l’Agence mondiale antidopage (AMA), qui a observé une tricherie généralisée et « commanditée par l’État » dans le monde de l’athlétisme russe. En raison du maintien de cette suspension, les athlètes russes ne pourront pas participer aux Jeux olympiques de cet été à Rio.

« En prenant cette décision aujourd’hui, l’IAAF a envoyé un message approprié », dit Paul Melia, président et chef de la direction du Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES). « Pour protéger l’intégrité du sport international, il faut prendre les mesures nécessaires pour faire en sorte que les tricheurs soient démasqués et punis afin que les athlètes honnêtes puissent être assurés de pouvoir participer dans des conditions équitables. »

« Nous félicitons l’IAAF de son engagement à nettoyer le sport et à encourager la Fédération russe d'athlétisme à continuer de prendre les mesures nécessaires pour se conformer aux normes internationales », ajoute-t-il.

Ici au Canada, les athlètes de haute performance bénéficient des services d’éducation et de contrôle offerts par l’entremise du Programme canadien antidopage (PCA).

Le PCA révisé, qui est entré en vigueur le 1er janvier 2015, satisfait aux exigences renforcées du Code mondial antidopage de 2015. Le CCES a la responsabilité de mettre en œuvre ce Code au Canada au nom de la communauté sportive canadienne.  

« Au cours de la première phase de la mise en œuvre, il y a eu un nombre record de contrôles antidopage », dit Melia, « et jamais tant d’efforts n’ont été faits pour éduquer les athlètes canadiens et leur personnel de soutien. »

« Ces efforts sont conformes aux attentes des Canadiens », ajoute Melia. « Un sondage récent commandé par le CCES a montré que huit adultes canadiens sur dix croient que le Canada doit continuer à combattre activement le dopage – même si les autres pays ne le font pas. » 

Le CCES est l’organisme national indépendant et à but non lucratif responsable de l’administration du Programme canadien antidopage. Nous reconnaissons que le sport sain peut faire une grande différence pour les individus, les collectivités et notre pays. Le CCES reconnaît la contribution financière du gouvernement du Canada. Nous avons pris l’engagement de travailler de façon collaborative pour engendrer un système sportif basé sur des valeurs et animé par des principes; de protéger l’intégrité du sport des forces négatives du dopage et d’autres menaces non éthiques; de défendre le sport juste, sécuritaire et ouvert à tous.

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